MONOGRAPHIE d'une FAMILLE d'IMMIGRES

Ma photo
////<:>////ALBUM PHOTOS DE FAMILLE ////<:>//// La mise en ligne de la photographie de ces gens vise à les faire voyager dans le présent. Votre visite va les soustraire à la position horizontale des albums de l'oubli ou de la pierre tombale où ils étaient allongés, pour les restituer à la verticalité de la mémoire... ////<:>//// 20 ans après avoir quitté le Togo, voici des réflexions et commentaires d'un immigré LAMBDA qui découvre les images de sa famille. Il mélange des photos d'époque avec des images plus récentes souvent floues ou des photos râtées qui n'en sont pas moins éloquentes.////<:>//// "Taflatche" signifie en mina littéraire " sauf votre respect", car on y découvre une afrique intime : une vision complémentaire car en léger décalage avec les réprésentations auxquelles les journaux télévisés de 20 heures nous ont habitué.////<:>//// Consultation du bas vers le haut recommandée. Pour agrandir les images, cliquez dessus ////<:>//// Ecrivez à: taflatche@gmail.com////<:>////Lisez "Avertissement" dans profil complet.////<:>////

Rien de nouveau sous le soleil



Rien qu'à travers ces photos, mais aussi plus généralement, quand on compare l'Afrique d'hier, l'Afrique de mes parents à celui d'aujourd'hui, on s'étonne et on se dit que depuis les indépendances l'Afrique a dû reculer au lieu d'avancer. Je parie qu'il n'en est rien. Que la coexistence de deux mondes diamétralement opposés a toujours existé là-bas. Je l'ai encore vu récemment. La différence, c'est qu'avant, c'était caché mais qu'aujourd'hui, non seulement cela se voit, mais aussi, ces deux mondes s'imbriquent. En somme la colonisation n'aurait servi qu'à poser un rideau entre deux mondes -les coulisses et la scène- une barrière qui a sauté avec les indépendances. De nos jours, ces deux univers tendent à se confondre de plus en plus, comme dans la télé réalité.

En somme, vraiment rien de nouveau sous le soleil : ni le bien-être et le bonheur palpables dans les pays pauvres ( que l'on fait semblant d'ignorer ), ni la pauvreté ou la misère ( dont on préfère parler davantage ) ; de cette dernière, qu'on ne vienne pas s'en étonner aujourd'hui plus qu'hier !




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